“Comprendre la situation actuelle de la Syrie à la lumière de son histoire”…
C’est l’intitulé de la conférence à laquelle nous avons été conviés ce jeudi 9 février par Solidaires Etudiant-e-s et Convois Solidaires à l’ université de Bordeaux Montaigne 3.
La conférence a débuté avec l’intervention de Mehdi Ghouirgate, responsable des études orientales et extrême orientale de Bordeaux 3 sur l’aspect historique du conflit que nous connaissons aujourd’hui en Syrie; un exposé riche et détaillé sur la culture, mais aussi l’histoire de la politique nationale et régionale de la Syrie, facteurs décisifs dans la guerre que vivent les Syriens aujourd’hui.
L’histoire ….en éclairage à la situation actuelle des réfugiés qu’Iyad Kallas a présenté pour tenter de brosser un tableau le plus complet possible de la réalité des migrants syriens .
Comment vivaient-ils avant? Comment vivent-ils aujourd’hui?…. Comment en est-on arrivé là?
C’est le triptyque de questions auquel Iyad a tenté de répondre en peu de temps, un challenge lorsque nous connaissons la complexité des enjeux et des sources du conflit.
…Une histoire qui continue ici et maintenant, dans notre région, en métropole bordelaise.
Comme les réfugiés, l’ histoire ne s’arrête pas à la frontière… cela a été le propos de Nadia Paquereau, co-fondatrice de Chaam qui a voulu mettre en exergue cette histoire désormais commune, partagée.
Au delà, du rôle de l’association Chaam et de son leitmotiv ( la culture comme vecteur d’inclusion des réfugiés syriens) , il a été question de choix, de choix de vie pour la société que l’on désire… à travers l’approche avec laquelle nous construisons ou pas notre relation avec ces nouveaux voisins que sont les réfugiés syriens.
Être témoin ou acteur de l’histoire, tel est l’enjeu que nous propose cette période de nos vies au caractère inédit….
Chaam propose à tous ceux qui le souhaitent d’être les ambassadeurs de ces valeurs sur le terrain de la culture partagée pour un vivre et faire ensemble pérenne et cela sans forcément passer par la case association, ni même par la nôtre!
Merci à Solidaires Etudiant-e-s et Convois Solidaires d’avoir permis d’éclairer un peu plus sur ce conflit, sur la vie des réfugiés et enfin d’avoir pu permettre de transmettre ce message essentiel qu’avec ou sans Chaam, rendre vivantes ces valeurs peut être l’affaire de tous.